Mes objectifs au conseil des États à Berne

  • AGIR

    pour le climat en passant par la remise en cause de l’impératif de croissance.

  • ROMPRE

    avec une économie basée sur la surconsommation.

  • PROTÉGER

    notre économie locale, nos salaires et notre environnement naturel.

  • PRIVILÉGIER

    les moyens de transport les moins polluants.

  • DÉVELOPPER

    une politique agricole basée sur la gestion et l’utilisation en priorité des ressources locales.

JE M’ENGAGE POUR :

Une concurrence loyale et le respect de l’environnement en remettant en cause le libre-échange dans le cadre de nos accords commerciaux.

Que la gestion des ressources prime sur la gestion des déchets.
Privilégier les emballages durables et consignés.
Que les biens de consommation durables et réparables soient privilégiés.

MES ENGAGEMENTS :

Président de l’association des marchés de Genève.
Membre de Bio suisse/vigneron bio depuis 1995.
Président des vignerons-encaveurs suisses.
Président de la Plateforme du commerce.

LA VRILLE

Case postale 171, 1242 Satigny
willy@willycretegny.ch

SOUTENEZ MA CAMPAGNE : CCP 17-534186-2

Programme pour le canton de Genève

  • DES CHOIX POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES

    Aménagement.
    Les hypothèses de travail qui ont conduit à la réalisation du Plan Directeur Cantonal 2030 doivent être repensées et redéfinies afin de maîtriser et conduire la croissance dans le respect de notre environnement, de notre patrimoine, des infrastructures existantes et de la qualité de vie des résidents actuels.

    Démocratie au plus près de la population.
    Les communes, doivent pouvoir librement décider de leur avenir. Elles doivent avoir les compétences et l’autonomie nécessaire pour décider des déclassements de terrain ainsi que des types d’habitats qu’elles souhaitent développer sur leur territoire après consultation de la population directement concernée OU en concertation avec la population directement concernée.

  • PRÉSERVER LES SURFACES AGRICOLES ET UNE AGRICULTURE DE QUALITÉ

    Des surfaces agricoles pour se nourrir. Il est très important que le canton stoppe le grignotage des surfaces agricoles. Elles sont une source importante d’approvisionnement et un poumon de verdure pour la population.

    Protection de la production indigène.
    Le canton doit user de tout son poids pour que la politique agricole fédérale privilégie une production saine. Pour cela, il est nécessaire d’exiger de Berne les mesures permettant de protéger la production indigène de la concurrence déloyale exercée par les importations à bas prix qui ne respectent ni l’environnement, ni les animaux, ni les conditions sociales de production.

    Seule une agriculture protégée de la distorsion de concurrence peut économiquement répondre à la demande des citoyens, de leur fournir des aliments exempts de produits chimiques.

    Souveraineté alimentaire.
    Le Canton intervient à Berne pour que le principe de souveraineté alimentaire soit appliqué.

  • PRÉSERVER LA NATURE ET LA QUALITÉ DE VIE

    Préserver suffisamment d’espaces naturels pour la protection de la biodiversité et l’épanouissement humain.

    L’être humain vient de la nature ; il en dépend totalement pour sa vie, son équilibre physique et mental. Il faut conserver les espaces sauvages ainsi que les paysages naturels et agricoles qui subsistent dans notre canton.

    Il faut appliquer la stratégie cantonale pour la biodiversité.

  • PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT

    Le réchauffement climatique et les catastrophes environnementales qui lui sont liées exigent que l’on prenne immédiatement de véritables mesures pour réduire notre impact sur l’environnement.

    Abolir une croissance basée sur la surconsommation.
    Passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables ne suffit pas, il faut également limiter la surproduction de biens de consommation qui sont vendus à des prix cassés. La limitation de la consommation des ressources exige que nous ne basions plus notre économie sur la croissance de la consommation. Cette dernière est dopée par l’accès facilité à la production des pays à bas coût. La régulation des prix des produits doit être l’élément clé des accords d’échanges internationaux.

    Durabilité et réparation.
    Il est également nécessaire de légiférer pour que les biens de consommation soient durables et réparables.

    Proximité.
    Pour que notre économie soit respectueuse de notre environnement et de nos ressources, la production doit être de proximité dans la mesure du possible. La proximité entre la production et les besoins permet de limiter au maximum l’énergie pour son transport.

    La proximité permet également de faciliter la gestion des stocks en liant au mieux la production avec les besoins.
    Une meilleure gestion des volumes de marchandise produite et stockée permet d’éviter de manière importante le gaspillage.

    Construction réfléchie.
    La construction de logements ou de bâtiments industriels répond directement aux objectifs de développement économique que se sont fixés nos autorités. Nous subissons depuis plusieurs années une accélération qui devient difficilement supportable, qui détruit notre patrimoine et notre environnement. Or, cette accélération ne permet pas d’adapter nos infrastructures aux nouveaux besoins et nuit ainsi à la qualité de vie des résidents actuels.

    Développement économique en phase avec les besoins. Favoriser un développement économique en phase avec les besoins en emplois locaux provoquera un ralentissement de la demande et la n de la crise du logement, tout en préservant plus de zones agricoles et plus de zones de loisirs.

  • MOBILITÉ ET ENVIRONNEMENT

    Mobilité et environnement ne font pas toujours bon ménage. Pour cette raison le canton de Genève doit faire des choix importants en matière de transport.

    Transport aérien.
    Sa croissance contrevient aux objectifs que le canton s’est fixé en matière de protection de l’environnement. Les prix low cost sont le moteur de la croissance rapide du transport aérien. Les prix doivent prendre en compte l’ensemble des nuisances et des dégâts causés à l’environnement.

    Pour ce faire, le canton doit exiger de la direction de l’aéroport une augmentation des taxes d’atterrissage, des surtaxes bruit et des émissions gazeuses. Il doit aussi intervenir à Berne pour que la Confédération entreprenne des négociations a n que le kérosène soit un carburant taxé comme tous les autres.

    Équilibre géographique emplois-logements.
    Le grand Genève ne doit pas être un emploi condensé et des logements éparpillés mais bien des emplois et des logements répartis dans l’ensemble du grand Genève. Les distances entre travail et logement doivent être réduites.

    Transports publics.
    Le Canton doit poursuivre ses efforts de développement des transports publics tout en respectant le principe que toute nouvelle route où infrastructure doit être compensées en terre agricole.

  • TECHNOLOGIE 4.0

    Evaluation bénéfices/impacts énergétiques et environnementaux.
    L’utilisation et l’application des nouvelles technologies (robotique, numérisation) doivent reposer sur une réflexion large. On ne peut pas se contenter des effets bénéfiques sur les coûts. Il faut également prendre en compte que le tout numérique a un coût très élevé en ressources et en énergie. Il y a une forte utilisation de matériaux qui se font de plus en plus rares.

    Avancées technologiques et surconsommation.
    Sur le plan technologique, il faut continuer les recherches, mais il faut empêcher la mise effrénée sur le marché de nouveaux appareils qui n’apportent aucune amélioration notable. Ils relancent à chaque fois la consommation, mais à quel coût énergétique !

  • MARCHÉS PUBLICS

    Les procédures d’appel pour les marchés publics doivent être revues de manière à intégrer des paramètres assurant l’attribution en priorité à des entreprises domiciliées et financées localement, respectant les conventions sociales locales.

  • ÉCONOMIE LOCALE

    Redimensionner l’économie en fonction des ressources endogènes existantes (populations, environnement).

    Régulation.
    Miser plus sur l’économie locale ne signifie pas le rejet des entreprises d’exportation, mais le développement de ces dernières ne doit pas se faire en sacrifiant des pans entiers de notre économie interne (production artisanale ou agriculture).

    Mesures anti-distorsion de concurrence. 
    Pour favoriser l’économie locale, il faut que Genève intervienne de manière forte à Berne pour obtenir une application et une adaptation des mesures anti-distorsion aux douanes. Les vignerons ou les commerçants genevois ne peuvent rivaliser avec les prix pratiqués à l’étranger.

    Seule l’application des taxes de régulation et le respect de nos normes environnementales et sociales permettent de préserver nos emplois et nos conditions sociales.

    Îlot de qualité. Au milieu de l’Europe, la Suisse est plus souvent un îlot de qualité qu’un îlot de cherté.

  • FISCALITÉ

    La réforme sur la fiscalité des entreprises fait fausse route. L’endettement de Genève est déjà le plus élevé de Suisse, nous ne pouvons pas l’accentuer sur le dos des générations futures. Ce n’est pas en réduisant les rentrées fiscales que nous pourrons faire face.

    Il faut se déterminer sur un taux à mi-chemin, c’est à dire entre 18 et 20% pour toutes les entreprises.

    Un taux de 18%, certes moins concurrentiel que certains pays comme l’Irlande ou même le canton de Vaud, permet de garantir à la fois la fin d’une inégalité de traitement et de meilleures rentrées fiscales. Ces dernières permettraient d’accélérer le développement des infrastructures nécessaires, qui amélioreraient sensiblement la qualité de vie et l’exercice des activités économiques. On doit notamment garantir le financement de la recherche et de la formation.

    Ce dernier élément est important, il est préférable d’avoir des entreprises qui font le choix de Genève pour la qualité de ses conditions-cadres telles que notamment la stabilité politique et économique ainsi qu’un environnement vital de qualité, que des entreprises qui font le choix de Genève pour sa fiscalité.

DES CHOIX POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES

Aménagement. 
Les hypothèses de travail qui ont conduit à la réalisation du Plan Directeur Cantonal 2030 doivent être repensées et redéfinies afin de maîtriser et conduire la croissance dans le respect de notre environnement, de notre patrimoine, des infrastructures existantes et de la qualité de vie des résidents actuels.

Démocratie au plus près de la population.
Les communes, doivent pouvoir librement décider de leur avenir. Elles doivent avoir les compétences et l’autonomie nécessaire pour décider des déclassements de terrain ainsi que des types d’habitats qu’elles souhaitent développer sur leur territoire après consultation de la population directement concernée OU en concertation avec la population directement concernée.

PRÉSERVER LES SURFACES AGRICOLES ET UNE AGRICULTURE DE QUALITÉ

Des surfaces agricoles pour se nourrir. Il est très important que le canton stoppe le grignotage des surfaces agricoles. Elles sont une source importante d’approvisionnement et un poumon de verdure pour la population.

Protection de la production indigène. 
Le canton doit user de tout son poids pour que la politique agricole fédérale privilégie une production saine. Pour cela, il est nécessaire d’exiger de Berne les mesures permettant de protéger la production indigène de la concurrence déloyale exercée par les importations à bas prix qui ne respectent ni l’environnement, ni les animaux, ni les conditions sociales de production.

Seule une agriculture protégée de la distorsion de concurrence peut économiquement répondre à la demande des citoyens, de leur fournir des aliments exempts de produits chimiques.

Souveraineté alimentaire. 
Le Canton intervient à Berne pour que le principe de souveraineté alimentaire soit appliqué.

PRÉSERVER LA NATURE ET LA QUALITÉ DE VIE

Préserver suffisamment d’espaces naturels pour la protection de la biodiversité et l’épanouissement humain.

L’être humain vient de la nature ; il en dépend totalement pour sa vie, son équilibre physique et mental. Il faut conserver les espaces sauvages ainsi que les paysages naturels et agricoles qui subsistent dans notre canton.

Il faut appliquer la stratégie cantonale pour la biodiversité.

PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT

Le réchauffement climatique et les catastrophes environnementales qui lui sont liées exigent que l’on prenne immédiatement de véritables mesures pour réduire notre impact sur l’environnement.

Abolir une croissance basée sur la surconsommation. 
Passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables ne suffit pas, il faut également limiter la surproduction de biens de consommation qui sont vendus à des prix cassés. La limitation de la consommation des ressources exige que nous ne basions plus notre économie sur la croissance de la consommation. Cette dernière est dopée par l’accès facilité à la production des pays à bas coût. La régulation des prix des produits doit être l’élément clé des accords d’échanges internationaux.
Durabilité et réparation. 
Il est également nécessaire de légiférer pour que les biens de consommation soient durables et réparables.

Proximité. 
Pour que notre économie soit respectueuse de notre environnement et de nos ressources, la production doit être de proximité dans la mesure du possible. La proximité entre la production et les besoins permet de limiter au maximum l’énergie pour son transport.

La proximité permet également de faciliter la gestion des stocks en liant au mieux la production avec les besoins.
Une meilleure gestion des volumes de marchandise produite et stockée permet d’éviter de manière importante le gaspillage.

Construction réfléchie.
La construction de logements ou de bâtiments industriels répond directement aux objectifs de développement économique que se sont xés nos autorités. Nous subissons depuis plusieurs années une accélération qui devient difficilement supportable, qui détruit notre patrimoine et notre environnement. Or, cette accélération ne permet pas d’adapter nos infrastructures aux nouveaux besoins et nuit ainsi à la qualité de vie des résidents actuels.

Développement économique en phase avec les besoins. Favoriser un développement économique en phase avec les besoins en emplois locaux provoquera un ralentissement de la demande et la n de la crise du logement, tout en préservant plus de zones agricoles et plus de zones de loisirs.

MOBILITÉ ET ENVIRONNEMENT

Mobilité et environnement ne font pas toujours bon ménage. Pour cette raison le canton de Genève doit faire des choix importants en matière de transport.

Transport aérien. 
Sa croissance contrevient aux objectifs que le canton s’est fixé en matière de protection de l’environnement. Les prix low cost sont le moteur de la croissance rapide du transport aérien. Les prix doivent prendre en compte l’ensemble des nuisances et des dégâts causés à l’environnement.

Pour ce faire, le canton doit exiger de la direction de l’aéroport une augmentation des taxes d’atterrissage, des surtaxes bruit et des émissions gazeuses. Il doit aussi intervenir à Berne pour que la Confédération entreprenne des négociations a n que le kérosène soit un carburant taxé comme tous les autres.

Equilibre géographique emplois-logements. 
Le grand Genève ne doit pas être un emploi condensé et des logements éparpillés mais bien des emplois et des logements répartis dans l’ensemble du grand Genève. Les distances entre travail et logement doivent être réduites.

Transports publics. 
Le Canton doit poursuivre ses efforts de développement des transports publics tout en respectant le principe que toute nouvelle route où infrastructure doit être compensées en terre agricole.

TECHNOLOGIE 4.0

Evaluation bénéfices/impacts énergétiques et environnementaux. 
L’utilisation et l’application des nouvelles technologies (robotique, numérisation) doivent reposer sur une réflexion large. On ne peut pas se contenter des effets bénéfiques sur les coûts. Il faut également prendre en compte que le tout numérique a un coût très élevé en ressources et en énergie. Il y a une forte utilisation de matériaux qui se font de plus en plus rares.
Avancées technologiques et surconsommation. 
Sur le plan technologique, il faut continuer les recherches, mais il faut empêcher la mise effrénée sur le marché de nouveaux appareils qui n’apportent aucune amélioration notable. Ils relancent à chaque fois la consommation, mais à quel coût énergétique !

MARCHÉS PUBLICS

Les procédures d’appel pour les marchés publics doivent être revues de manière à intégrer des paramètres assurant l’attribution en priorité à des entreprises domiciliées et financées localement, respectant les conventions sociales locales.

ÉCONOMIE LOCALE

Redimensionner l’économie en fonction des ressources endogènes existantes (populations, environnement).
Régulation.
Miser plus sur l’économie locale ne signifie pas le rejet des entreprises d’exportation, mais le développement de ces dernières ne doit pas se faire en sacrifiant des pans entiers de notre économie interne (production artisanale ou agriculture).
Mesures anti-distorsion de concurrence. 
Pour favoriser l’économie locale, il faut que Genève intervienne de manière forte à Berne pour obtenir une application et une adaptation des mesures anti-distorsion aux douanes. Le vigneron ou le commerçant genevois ne peuvent rivaliser avec les prix pratiqués à l’étranger.

Seule l’application des taxes de régulation et le respect de nos normes environnementales et sociales permettent de préserver nos emplois et nos conditions sociales.

Ilot de qualité. Au milieu de l’Europe, la Suisse est plus souvent un îlot de qualité qu’un îlot de cherté.

FISCALITÉ

La réforme sur la fiscalité des entreprises fait fausse route. L’endettement de Genève est déjà le plus élevé de Suisse, nous ne pouvons pas l’accentuer sur le dos des générations futures. Ce n’est pas en réduisant les rentrées fiscales que nous pourrons faire face.
Il faut se déterminer sur un taux à mi-chemin, c’est à dire entre 18 et 20% pour toutes les entreprises.

Un taux de 18%, certes moins concurrentiel que certains pays comme l’Irlande ou même le canton de Vaud, permet de garantir à la fois la n d’une inégalité de traitement et de meilleures rentrées scales. Ces dernières permettraient d’accélérer le développement des infrastructures nécessaires, qui amélioreraient sensiblement la qualité de vie et l’exercice des activités économiques. On doit notamment garantir le financement de la recherche et de la formation.

Ce dernier élément est important, il est préférable d’avoir des entreprises qui font le choix de Genève pour la qualité de ses conditions-cadres telles que notamment la stabilité politique et économique ainsi qu’un environnement vital de qualité, que des entreprises qui font le choix de Genève pour sa fiscalité.