RTS – Traitement des élections fédérales du 20 octobre prochain

Échanges – échanges de courriel et de courrier avec la RTS à propos du temps de parole.

Réponse de la RTS – Radio Télévision Suisse

Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre lettre du 5 août et nous vous en remercions.
Elle a retenu toute notre attention d’autant, que comme vous, nous sommes très attachés, au débat public et à l’échange d’idées. C’est pour cela que toutes les formations qui se présentent aux élections fédérales ont un accès aux antennes de la RTS.

Toutefois, comme service public, nous sommes appelés à respecter certaines règles.
Ainsi, avant chaque élection fédérale, la SSR et la RTS rédigent des directives concernant la couverture des élections fédérales.

Concernant la participation des partis politiques ou des candidats, il existe depuis 1971 une jurisprudence du Tribunal fédéral qui affirme que les partis et les nouveaux partis qui n’ont pas une force numérique minimale dans un nombre minimum de parlements cantonaux ne sont autorisés à participer aux émissions que s’ils satisfont aux critères régionaux linguistiques.

Et donc si on se réfère aux critères de la RTS pour participer aux émissions électorales, il faut soit avoir un siège au conseil national, soit que le parti ait obtenu 7% aux dernières élections au Grand conseil.

Comme vous ne répondez pas à ces critères, c’est pour cela que vous ne participez pas à nos émissions électorales, mais à nos espaces de programme. A cette occasion, vous aurez l’occasion de présenter durant cinq minutes votre programme et cette interview sera diffusée à la radio, à la télévision et sur le web.

Par ailleurs, la RTS ne sous-estime pas votre candidature. Un sujet vous a notamment été consacré dans notre matinale du 10 juillet 2019.

En espérant que ces explications vous auront satisfaites, nous vous prions de recevoir nos salutations les meilleures.

Réponse de Willy Cretegny

Monsieur,
Je m’excuse de ne pas avoir pu vous répondre plus rapidement, mais la gestion d’un domaine viticole et la campagne électorale n’ont pas le même agenda…

Je vous remercie pour votre réponse, mais j’ai toutefois quelques remarques à vous faire.

Tout d’abord le fait de vous appuyer sur une jurisprudence qui date de 1971, c’est à mon sens aller chercher loin, même au siècle dernier. Votre média devrait mieux tenir compte des changements et de l’urgence des changements au vu de l’urgence climatique. Les partis qui depuis de nombreuses années n’ont pas vu le vent du réchauffement venir méritent de laisser la place aux nouvelles idées.
Sur ce sujet, je ne suis pas seulement un théoricien, je suis avant tout un pratiquant puisque je suis en culture biologique depuis 1995 comme indépendant et cultivateur bio depuis 1984 pour le reste.

Un autre élément que vous devez prendre en compte, c’est mon résultat à la dernière élection au Conseil d’Etat de Genève. J’ai obtenu la confiance de plus de 20’000 genevois.

Dernier élément, tous les pays qui nous entourent accordent le même temps de parole à chaque candidat.

Je vous remercie d’avance de bien vouloir réfléchir à nouveau à la question.
Je reste à votre disposition.

Meilleures salutations
Willy Cretegny